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Test de l'Apple Watch Series 7 : un grand écran au poignet

Mickaël Bazoge

mardi 28 décembre 2021 à 09:20 • 52

Matériel

L'Apple Watch Series 7 est une Apple Watch Series 6 un peu plus grande, qui elle-même, était déjà une Apple Watch Series 5 un peu améliorée. Présentée comme ça, la dernière génération de montres connectées ne soulève pas un enthousiasme débordant, mais qui a dit qu'il fallait changer d'Apple Watch chaque année ?

La Series 4 a eu droit à un nouveau design et à l'ECG (l'électrocardiogramme). La Series 5 a inauguré une option d'écran toujours allumé. La Series 6 embarque un capteur SpO2 (saturation en oxygène sanguine). L'Histoire retiendra de la Series 7 un écran un peu plus grand. Pas de nouveaux capteurs de suivi de la santé ni de changement en profondeur pour le design, l'Apple Watch reste sur les rails qui lui ont permis de se hisser tout en haut du marché de la montre connectée.

L'Apple Watch Series 7 en coloris lumière stellaire

Doit-on nécessairement réparer ce qui n'est pas cassé ? Pour sa montre, Apple semble penser que non et assurément, cette Series 7 ne s'adresse pas aux possesseurs d'une Series 6 — et à bien y penser, pas non plus à ceux qui ont une Series 5 au poignet. Mais pour les utilisateurs de Series 4 (c'est mon cas), cette nouvelle génération vaut-elle le coup ? C'est ce qu'on va voir dans ce test !

Un grand et bel écran

Apple ne s'est pas contentée de changer le numéro de génération. La Series 7 apporte tout de même quelques nouveautés, à commencer bien sûr par cet écran plus grand de 1,9 pouce sur le boîtier 45 mm, contre 1,78 pouce pour le précédent boîtier 44 mm (1,54 pouce pour la Series 3 de 42 mm). Cela parait peu, mais pour un produit aussi petit le moindre gain est significatif : la surface d'affichage de la Series 7 est 20 % plus importante.

Pour réussir ce petit exploit, Apple a rogné les bordures autour de l'écran, grâce à l'intégration du capteur tactile dans l'écran OLED. Ensemble ils forment un seul et même composant. Ce n'est pas encore du « bord à bord », puisque les bordures font 1,7 mm d'épaisseur. Mais c'est quasiment 50 % de moins que sur les Series précédentes (4, 5, 6, SE) dont les bords mesurent 3 mm, et que dire de la Series 3 avec ses 4,5 mm d'épaisseur.

Prise en main de l

Prise en main de l'Apple Watch Series 7

Vous allez me dire, OK l'écran est un peu plus grand et alors ? Et alors, ça change pas mal de choses finalement. C'est en revenant vers ma fidèle Series 4 (44 mm) que je me suis rendu compte de son affichage étriqué — et que je jugeais jusqu'à présent confortable. Apple a rudement bien réussi son coup, ne serait-ce qu'en augmentant la taille des boutons tactiles : saisir son code de déverrouillage ou utiliser la calculette ne m'a jamais paru aussi facile.

38 mm vs 41 mm vs 45 mm.

C'est entendu, je ne rajeunis pas et mes yeux de vieillard fatigué grand sage n'aident pas à viser de petits éléments graphiques. Mais quitte à avoir un ordinateur au poignet qui éventuellement indique l'heure, autant que l'affichage soit le plus grand possible, dans les limites contraintes d'une montre connectée bien sûr. Et ce grand écran permet aussi l'affichage de plus d'éléments :

41 mm à gauche, 45 mm à droite. Davantage de place pour l'app Plans.
Dans l'app Rappels (où le gain est assez modeste).
C'est particulièrement pratique avec du texte…
… et aussi des boutons !

Malheureusement, Apple exploite assez peu cette plus grande surface d'écran dans bon nombre de ses applications :

Dans l'application Musique.
Dans l'application Météo.
Des minuteurs multiples (une nouveauté de watchOS 8 !).
Dans l'App Store.

En dehors de l'anglais et du chinois, le nouveau clavier qui permet de saisir rapidement des mots par balayage du doigt pointe malheureusement aux abonnés absents. Il existe toutefois une bidouille pour afficher une version AZERTY, mais il y manque les accentuations et le clavier suggère des mots anglophones. Apple n'a pas été en mesure de nous dire quand la version française sera disponible, bien qu'elle soit annoncée dans le communiqué de presse.

Astuce : comment afficher le clavier Azerty sur l

Astuce : comment afficher le clavier Azerty sur l'Apple Watch Series 7

On revient de loin : la définition de l'écran de l'Apple Watch est désormais plus importante que celle du tout premier iPhone ! Le vénérable smartphone affichait ainsi une définition de 320 x 480, contre 396 x 484 pour la Series 7 (45 mm). Le boîtier 44 mm des précédentes Series a un écran de 368 x 448. Sur les tailles inférieures, forcément la définition est moindre mais le boîtier de 41 mm (352 x 430) en offre logiquement davantage que le 40 mm (324 x 394).

Le cadran Contour est très ouvert à la personnalisation.
Modulaire Duo, l'autre cadran exclusif de la Series 7.

Le cadran Contour, une exclusivité de la Series 7, a été imaginé dans l'objectif de montrer l'étendue de l'écran sur ce nouveau modèle. Les chiffres s'affichent dans un espace contraint tout autour du bord, à tel point qu'on peut les deviner (et même les lire) quand on regarde l'Apple Watch de profil.

Les images et animations qui servent de support pour les cadrans Photos, Portrait, Accéléré, Artiste, Feu et Eau, Métal liquide, Vapeur, Kaléidoscope, ou encore tous ceux qui utilisent des aplats de couleur en profitent également. C'est un véritable show au poignet !

Autre nouveauté, le cadran Modulaire Duo contient deux grandes complications : on y est à l'aise pour décrypter la météo de la semaine et ses performances d'activité ! Le cadran Horloge mondiale est lui aussi plus lisible avec ses nombreux noms de villes, même si je trouve qu'on est à la limite — y compris sur l'écran de 45 mm. Mes pauvres yeux, encore une fois…

Le cadran Horloge mondiale : 44 mm vs 45 mm.

Cet affichage jusque sur les rebords n'est pas gênant : certes, l'Apple Watch vue de biais peut présenter des reflets, mais quand on a vraiment besoin de lire quelque chose sur la montre, on la positionne habituellement bien en face des yeux. Par ailleurs, Apple a amélioré de 70% la luminosité de l'écran lorsque le poignet est baissé : le cadran en veille est plus facile à lire (oui ce n'est pas facile à décrire avec des mots). Toujours au rayon de la luminosité, la Series 7 conserve les 1 000 nits de ses prédécesseurs.

L'écran « toujours allumé » reste utile, mais en dehors des cadrans, de quelques apps d'Apple (Exercices, Minuteurs, Plans…) et de celles de développeurs consciencieux, il n'y a pas de salut. Lorsque le poignet est levé, on a toujours droit à cet horrible affichage de l'heure moche par dessus le fond flouté de l'application. La Pomme ne donne pas le meilleur exemple en la matière, néanmoins on retient qu'il y a davantage d'applications préinstallées compatibles.

On devine l'app Photos en arrière-plan.

watchOS 8 permet aux développeurs de prendre en charge l'aspect « toujours allumé » de l'écran de l'Apple Watch, alors messieurs mesdames, c'est à vous de jouer. Notre app iGeneration fait d'ailleurs partie des apps compatibles !

Malgré un écran plus grand, l'encombrement du boîtier reste tout de même mesuré. C'est entendu, la hauteur des Series 7 gagne 1 mm (41/45 mm, contre 40/44 mm pour les précédentes Series et 38/42 mm pour les Series 3). Dans les faits, au poignet la différence se fait très peu sentir, il faut vraiment mettre une Series 7 à côté d'une autre Series pour se rendre compte de la taille légèrement plus importante de la nouvelle montre. Et encore…

Si les boîtiers de la Series 7 ont gagné en hauteur, fort heureusement leur épaisseur est demeurée la même, soit 10,7 mm. On aurait presque pu espérer une réduction de cet embonpoint, qui n'a pas changé depuis la Series 4 (la Series 3 est plus épaisse : 11,4 mm), mais Apple donne cette impression d'avoir trouvé une formule qui lui convient parfaitement… jusqu'au prochain redesign ?

41 mm vs 38 mm.

Apple n'a cependant pas pu faire autrement que d'alourdir sa montre, qui prend une toute petite poignée de grammes par rapport aux générations précédentes. L'Apple Watch étant un petit produit que l'on porte au poignet tout au long de la journée, la question du poids n'est pas anodine ; pour autant, la version en aluminium de la Series 7 prend environ 2 grammes de plus que la Series 6, une différence qui monte au-delà des 4 grammes pour le boîtier en acier inoxydable. Pas assez pour se faire sentir.

Apple Watch
Series 7
Apple Watch
Series 6
Apple Watch
Series 4
Aluminium 32 g (41 mm)
38,8 g (45 mm)
30,5 g (40 mm)
36,5 g (44 mm)
30,1 g (40 mm)
36,7 g (44 mm)
Acier inoxydable 42,3 g (41 mm)
51,5 g (45 mm)
39,7 g (40 mm)
47,1 g (44 mm)
39,8 g (40 mm)
47,9 g (44 mm)
Titane 37 g (41 mm)
45,1 g (45 mm)
34,6 g (40 mm)
41,3 g (44 mm)
-

Apple n'en a pas parlé, mais le haut-parleur de l'Apple Watch a légèrement gagné en puissance et en clarté. Les deux petits traits sur la tranche des précédents boîtiers se sont transformés en une seule ligne, et surtout Siri se fait entendre plus distinctement :

Cette vidéo n'a pas été enregistrée dans des conditions optimales, mais elle permet de se rendre un peu mieux compte de l'amélioration apportée au haut-parleur de la Series 7 (à gauche) par rapport à une Series 4 (à droite). Tendez l'oreille !

Vite, une recharge rapide

L'Apple Watch Series 7, c'est certes un écran plus grand, mais c'est également une charge plus rapide. Pour en profiter, il faut absolument utiliser le nouveau câble de charge USB-C fourni par le constructeur avec un adaptateur secteur de 18 à 20W au minimum (le chargeur n'est pas fourni). Les précédents modèles d'Apple Watch sont bien sûr compatibles avec cette nouvelle génération du câble, mais ils ne profiteront pas de la recharge rapide. Et la Series 7 pourra se recharger sur un ancien galet, à la vitesse standard bien sûr.

Apple annonce que la Series 7 est 33 % plus rapide à recharger que la Series 6. Voyons si c'est vrai : l'an dernier, nous avions relevé une recharge complète de la Series 6 (44 mm) en 1 heure et 40 minutes. Le temps de charge au complet de la Series 7 (45 mm) s'est établi à 1 heure et 3 mn entre l'apparition du mode réserve et la batterie pleine. Le gain ici est de 37 % : c'est mieux que la promesse d'Apple !

Le châssis du nouveau galet de recharge est recouvert d'un aluminium plus discret que l'acier inoxydable qu'Apple fournissait avec ses montres du même métal. La longueur du câble est d'1 mètre.

Le temps de recharge du boîtier 41 mm de la Series 7 est moins bon : 1 heure et 15 minutes pour faire le plein. Mais cela dépend aussi du niveau de batterie de la montre au moment de la poser sur son galet. Lors d'un de mes essais, l'Apple Watch 45 mm fonctionnait sur son mode réserve depuis un moment et il a fallu du temps avant qu'il se désactive pour laisser place à l'interface traditionnelle de l'appareil ; résultat, le temps de charge complet a nécessité 20 minutes de plus (1 heure et 23 minutes).

Apple fait miroiter une recharge à 80 % au bout de 45 minutes : pari tenu pour les deux boîtiers ! Mais là encore, il est possible que ce soit un peu plus long si la montre tire depuis longtemps sur son mode réserve.

L'autre promesse d'Apple, c'est qu'il suffit de 8 minutes de charge pour 8 heures de suivi du sommeil. Ce laps de temps est suffisant pour remplumer la Series 7 de 25 % environ. Attention cependant, si la batterie est sur son mode réserve, il faudra plus que 8 minutes pour réveiller l'Apple Watch puis entamer la recharge.

Sur ma Series 7 plongée dans les limbes, il lui a tout de même fallu un total de 24 minutes pour atteindre les 25 % de batterie. La montre a effectivement tenu toute la nuit (de 22h à 5h30), avec une batterie à 8 % au petit matin.

Le mode Sommeil obscurcit complètement l'écran de la montre pendant la nuit ; pour apercevoir l'heure, il faut faire rouler la couronne digitale, ce qui empêche les flashs lumineux en pleine nuit. Mais vers 5h, j'ai quand même eu droit à la notification de batterie faible, qui s'affiche quand la batterie atteint 10 %. Certes, ça réveille d'un coup, mais ce n'est pas super agréable pour tout le monde dans le lit.

Cette recharge rapide est une bonne nouvelle pour tous ceux qui dorment avec leur Apple Watch et qui n'ont que la douche et le petit déjeuner pour recharger leur montre. Dans mon cas cependant, ça n'a pas beaucoup d'intérêt : je ne dors habituellement pas avec ma montre, qui se recharge toute la nuit. Il n'empêche, c'est difficile de tordre le nez devant cette nouveauté.

Une autonomie sans changement

Depuis toujours, Apple promet 18 heures d'autonomie pour ses montres connectées (GPS) en « usage mixte ». Dans nos tests, nous avons généralement toujours fait mieux, du moins jusqu'à l'arrivée de la Series 5 et de son écran toujours allumé : même avec le rafraîchissement minimal de son écran (1 Hz), le composant pioche davantage dans la batterie quand il n'affiche rien du tout. Si la promesse d'Apple est respectée, la montre arrive rarement à la dépasser comme c'était le cas auparavant.

La Series 7 n'apporte pas de changement. Évidemment, chacun a son propre usage de l'Apple Watch, plus ou moins soutenu en fonction de ce qu'on lui demande. Néanmoins, on peut dire que la nouvelle génération tient facilement la journée, avec éventuellement du rab pour le suivi du sommeil. Quelques exemples avec une Apple Watch 45 mm :

  • un vendredi de travail qui débute à 6h30 à 100%, avec une Series 7 dont l'écran est toujours allumé et la luminosité au maximum. Avec l'enregistrement de 50 minutes d'activité sportive, la journée finit à 23h, avec une batterie à 28 %.
  • Un samedi sportif qui débute à 6h30 avec une batterie à 90 % (écran toujours allumé). La journée est marquée par une grosse séance de sport en salle (2 heures 30), plus des notifications et une utilisation classique. Résultat : à 20h, la batterie est à 30 %.
  • Un dimanche tranquillou qui débute à 6h30 à 100 %, l'option de l'écran toujours allumé a été cette fois désactivée, pour s'assurer une longue disponibilité de la montre. Usage modéré durant toute la journée, qui se termine à 23h avec une batterie à 60 %.

Avec son écran plus petit (et une batterie plus menue), l'Apple Watch 41 mm est dans les mêmes clous :

  • un samedi qui débute à 9h à 100 % et l'écran toujours allumé. Utilisation soutenue de l'app Exercices et du GPS, avec deux parcours en vélo d'une quinzaine de minutes. La journée se termine à 23h40 avec 4% de batterie. Dans ce cas, une petite charge express sera nécessaire pour le suivi du sommeil.
  • Un dimanche, encore à 9h avec 100 % et l'écran toujours allumé. La montre enregistre une session de badminton d'une heure trente, mais l'usage est beaucoup plus tranquille que la veille. À la fin de la journée, à 23h20, la batterie affiche 38 %.

Pas de surprise, ni bonne ni mauvaise, pour l'autonomie de la Series 7. Apple semble parfaitement se contenter de ces 18 heures, qui permettent de tenir une bonne journée plus éventuellement le suivi de la nuit de sommeil. Avec un usage très modéré et l'écran always-on désactivé, on peut espérer taper les deux journées d'autonomie. En cas de week-end à la campagne, mieux vaudra quand même prévoir le câble pour ne pas se retrouver au dépourvu en fin d'après-midi dominical.

Tout le reste

L'Apple Watch Series 7 se distingue des précédents modèles par son grand écran, sa recharge rapide… et une meilleure solidité. Ce n'est pas la version « durcie » qui revient régulièrement dans les rumeurs, mais Apple vante une résistance aux chutes inédite grâce à une nouvelle conception pour l'écran : la base du verre est désormais plate, le verre en lui-même était 50% plus épais à son point le plus élevé.

Le constructeur annonce également une résistance à la poussière certifiée IP6X : le premier chiffre, qui peut aller jusqu'à 9, signifie « totalement protégé contre les poussières », le second concerne la protection contre l'eau. Quand c'est un X, c'est que la résistance à l'eau n'a pas été certifiée, mais la Series 7 reste étanche jusqu'à 50 mètres conformément à la norme ISO 22810:2010.

La résistance à la poussière s'est peut-être améliorée, mais l'écran reste toujours aussi sensible aux rayures, comme le montre ce pauvre malheureux sur Reddit :

Bim, une belle rayure sur l'écran de cette Series 7 passée trop près d'un mur.

Pour le reste, l'Apple Watch Series 7 demeure très proche de l'Apple Watch Series 6 ! On y retrouve l'app Oxygène sanguin qui mesure le SpO2 et le calcul de l'altitude en temps réel est toujours bien là (dans l'app Boussole ainsi que dans ses complications). Sans oublier toutes les fonctions sportives et de santé héritées des précédents modèles, comme l'électrocardiogramme et le cardiofréquencemètre bien sûr, avec les notifications de fréquence cardiaque trop élevée ou trop faible.

La détection d'un exercice de vélo en extérieur, l'app Oxygène sanguin et l'altimètre en temps réel (la complication en haut à gauche du cadran).

watchOS 8 apporte une poignée de nouveautés au niveau sportif, comme la détection d'un exercice de vélo en extérieur ainsi que celle des chutes (cette dernière fonction sera livrée dans une prochaine mise à jour). Il faut savoir que les pauses et les démarrages à vélo sont détectés eux-aussi automatiquement. Tout cela est bel et bon, mais ces fonctionnalités ne sont pas exclusives à la Series 7.

Beaucoup espéraient l'ajout d'un nouveau capteur de santé dans cette Series 7. S'il était illusoire de compter sur un capteur de glycémie non-invasif dès cette année (cela demandera certainement beaucoup plus de temps), Apple a tout de même plusieurs possibilités : la rumeur a beaucoup évoqué un capteur de température pour détecter le stress, par exemple.

Las, il faudra probablement attendre la prochaine génération pour bénéficier d'un nouveau capteur. Ce n'est pas que l'Apple Watch soit soudainement devenue mauvaise aux yeux des sportifs et des amateurs de quantified self. Mais la concurrence n'attend pas : la Galaxy Watch4 de Samsung relève ainsi la composition corporelle (IMC, masse grasse, masse hydrique, etc.).

La Galaxy Watch4 en remontre à l

La Galaxy Watch4 en remontre à l'Apple Watch

Utile ? Pas utile ? Il reste à répondre à la question de l'interprétation de ce volume de données, mais c'est une autre problématique et on ne peut s'empêcher de penser qu'Apple commence à traîner de la patte dans ce domaine (lire : Entretien : les cardiologues face à l’ECG de l’Apple Watch).

Il reste un point mystérieux à éclaircir, c'est celui du moteur de la Series 7. La montre fonctionne avec une puce S7 double cœur « jusqu'à 20% plus rapide que l'Apple Watch SE », qui est motorisée par une puce S5. Or, c'était le gain de performances qu'affichait déjà la puce S6… A priori donc, du côté processeur rien n'a changé. Et la S7 conserve aussi la puce sans fil W3 et la puce ultra wideband U1 (dont l'utilité est elle aussi un mystère).

Plus personne ne se plaint des performances de l'Apple Watch depuis la Series 4 (et même la Series 3 est plutôt alerte), de fait la S7 ne déçoit pas. On note également qu'Apple n'explicite plus la nature de la puce : les précédentes sont des system-in-package (SiP), mais pour la S7 on ne sait pas. En résumé, on ignore ce qui lui vaut finalement ce nom, car sur le papier elle est en tout point similaire à la S6.

Peut-être est-ce l'ajout du système chinois de géolocalisation par satellite BeiDou, en plus des habituels GPS, GLONASS, Galileo et QZSS ? Ou la charge rapide qui a nécessité une réorganisation interne ? Interrogé sur le sujet, Apple a botté en touche. En attendant un démontage en bonne et due forme pour en savoir plus…

Pour conclure

Ceux qui possèdent une Apple Watch Series 3 ou 4 depuis quelques années et qui voudraient faire plaisir à leur poignet (en tout bien tout honneur) pourraient bien craquer pour cette nouvelle Series 7. Il leur sera difficile de regretter l'écran de leurs précédentes montres, tandis que la recharge rapide rendra bien des services. Ils gagneront aussi toutes les nouveautés introduites par les Series 5 et 6, qu'il s'agisse de l'écran toujours allumé ou de la mesure de l'oxygénation sanguine.

Apple Watch Series 4 (44 mm) vs Apple Watch Series 7 (45 mm).

C'est beaucoup, et c'est peu à la fois regretteront les esprits chagrins. On peut effectivement penser qu'Apple n'a pas forcé son talent cette année. À la décharge du constructeur, la pandémie a sans doute pesé dans le développement de l'Apple Watch — néanmoins, l'iPhone 13 n'a pas semblé souffrir de cet aléa sanitaire (ou alors moins). On peut aussi penser que l'Apple Watch a atteint sa maturité avec la Series 4, et depuis la Pomme distille les nouveautés au compte-goutte car des changements plus profonds posent encore des défis techniques importants.

Les propriétaires de Series 5 et 6 ne seront guère incités à changer de montre pour une Series 7, mais est-ce pour autant un mal ? C'est entendu, on ne va pas se transmettre une Apple Watch de génération en génération comme dans l'horlogerie traditionnelle. Malgré tout, l'Apple Watch est un produit durable qui tient à peu près le choc des années. Et le fait qu'il y ait peu de nouveautés d'une génération à l'autre évite d'être complètement largué avec son « vieux » modèle…

Ma vaillante Series 4 est toujours aussi efficace aujourd'hui, les apps se lancent rapidement et elle accomplit tout ce que je lui demande sans sourciller. À tel point que je me demande si je ne devrais pas la conserver encore un an en attendant la Series 8 et son sac à malices…

L'heure des comptes

Comme à chaque génération, l'Apple Watch Series 7 se démultiplie dans une folle farandole de couleurs, de matériaux, de collections… et l'acheteur se débat dans une jungle tarifaire digne de celle d'Orange. Au rayon des couleurs, le boîtier alu se décline en vert, bleu, lumière stellaire, minuit et rouge (product RED). Les images sur le site d'Apple pouvant être trompeuses, on vous conseille de jeter un œil sur notre aperçu des différents coloris.

Les prix des modèles alu débutent à 429 € en 41 mm, 459 € en 45 mm avec un bracelet Sport, Boucle Sport ou Boucle unique. Les versions GPS + Cellular sont facturées respectivement 529 € et 559 €.

Apple propose une déclinaison plus chère (479 €/509 €) avec un bracelet à maillons cuir ou un bracelet Boucle unique tressée. Pour les versions avec une connexion cellulaire, il faut compter 579 €/609 €.

La collection Nike, uniquement en alu, revient aux mêmes tarifs que ceux ci-dessus, mais avec des bracelets spécifiques et des cadrans exclusifs. Comme pour chaque génération, c'est ceux-là que nous vous recommandons. On [en a un peu plus](https://www.watchgeneration.fr/apple-watch/2019/10/pourquoi-choisir-plutot-une-apple-watch-version-nike-8867) pour le même prix !

Au rayon des boîtiers en acier inoxydable qui intègrent d'office la connexion cellulaire, Apple propose les coloris argent, or et graphite à partir de 729 € (41 mm) et 779 € (45 mm) avec un bracelet Boucle Sport, Boucle Unique. Sinon, on pourra jeter son dévolu sur ces modèles avec Boucle unique tressée, Milanais, bracelet à maillons cuir pour 779 €/829 €. Un boîtier 41 mm avec l'élégant bracelet Boucle moderne coûte 829 €.

Apple a conservé au catalogue la Series 7 Edition en titane, avec des modèles à partir de 829 € (41 mm) et 879 € (45 mm). Et pour finir il y a la collection grand luxe avec Hermès — et quelques cadrans spécifiques comme sur les Nike — qui commence à 1 299 € et se termine à 1 859 €, tranquillou.

Prix :

À partir de 429 €

Note :

Les plus

  • Le grand écran, c'est grand
  • Un encombrement proche des anciens modèles
  • Recharge rapide
  • Produit polyvalent et adapté à quasiment tous les publics

Les moins

  • L'autonomie n'évolue pas
  • L'écran « always on » pas toujours pris en charge dans les apps
  • Aucune nouveauté santé ou sportive
  • Les cachotteries d'Apple sur la puce S7

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