Les AirPods Pro 2 sont en promo sur Amazon France, mais leur prix est plus intéressant encore chez Amazon Italie. Chez le premier ils sont actuellement à 254 € (au lieu de 279 € chez Apple) là où le second les propose à 220 € une fois calculés les taxes et les frais de port. C'est mieux que le prix pratiqué lors des Prime Day de juillet.
Déception pour ceux qui espéraient utiliser dès aujourd’hui les nouvelles fonctionnalités de santé auditive des AirPods Pro 2. Les mises à jour nécessaires sont bien arrivées (firmware 7B19 pour les écouteurs et iOS 18.1 côté iPhone), mais les fonctionnalités ne sont pas disponibles en France pour autant.
On savait déjà que la réduction des sons forts ne serait disponible qu’aux États-Unis et au Canada. On découvre maintenant que la France ne fait pas partie des pays dans lesquels le test d’audition et la fonction d’appareil auditif sont proposés. Les listes pour ces deux fonctions sont pourtant longues comme le bras (Suisse, Allemagne, Irlande, Japon, Monaco, Pologne…), mais l’autorité de santé française n’a semble-t-il pas donné son aval pour le moment, ou du moins pas à temps pour iOS 18.1. Encore un peu patience, donc.
Dans la guerre juridique avec la société Masimo au sujet des brevets liés à la mesure du taux d'oxygène dans le sang, Apple a gagné une bataille, avec des dommages et intérêts de 250 $. Il ne manque pas de zéros, et les 250 $1 sont en fait la valeur la plus basse qui peut être demandée dans un procès dans le Delaware.
Le procès portait sur l'aspect esthétique de deux montres connectées de chez Masimo, les modèles W1 et Freedom, qui étaient accusées — à raison — de copier l'esthétique de l'Apple Watch et de brevets d'Apple. Mais cette bataille gagnée ne va servir à rien, pour plusieurs raisons. Premièrement, les montres en question ne sont plus vendues et ont été remplacées par d'autres modèles. Deuxièmement, tout ceci ne change rien au fait qu'Apple ne peut toujours pas vendre de montres avec la mesure de la saturation pulsée en oxygène (SpO2) aux États-Unis. Les récentes Apple Watch Series 10, par exemple, n'intègrent pas cette technologie aux États-Unis, alors qu'elle serait pourtant bien utile pour détecter les soucis d'apnée du sommeil avec plus de précisions. Et la guerre juridique avec Masimo n'est absolument pas terminée.
Un peu moins d'un dixième de seconde de bénéfices pour Apple, en prenant comme base les bénéfices du troisième trimestre 2024. Et pas de quoi s'acheter une Masimo W1. ↩︎
watchOS 11.1 et visionOS 2.1 sont à récupérer en version finale. Ces deux révisions sont traditionnellement une étape importante, mais dans le cas présent Apple ne met aucune nouveauté en avant. Cela ressemble plutôt à de la correction de bugs (il y a un correctif de cité, en relation avec l'enregistrement de données sur les troubles respiratoires). En outre ces deux systèmes sont tenus à l'écart d'Apple Intelligence.
Dans une série d'articles dont le premier a été publié le 27 octobre, le journal Le Monde explique avoir « découvert » une faille de sécurité importante en rapport avec l'Élysée : ils expliquent que l'application sportive Strava, qui fonctionne en partie comme un réseau social, permet de suivre les déplacements du président français, Emmanuel Macron.
Nous mettons la découverte entre guillemets car ce que Le Monde explique n'est pas nouveau : depuis des années, l'application est employée pour récupérer des informations confidentielles, comme la position de bases militaires américaines. L'idée est simple, mais nécessite un peu de travail : différents membres du GSPR1 — le service de sécurité du président — utilisent Strava et partagent publiquement leurs entraînements. En recoupant les profils publics (qui affichent parfois les vrais noms et prénoms des personnes), il est donc possible de déterminer quand le président se déplace et où il loge.
Si les déplacements sont généralement publics et annoncés à l'avance, ce n'est pas le cas de l'endroit où il est logé. Comme les services de sécurité arrivent quelques jours avant le président quand il se déplace, les journalistes expliquent dans une vidéo qu'ils ont pu déterminer l'adresse où allait résider le président avant son arrivée dans une dizaine de déplacements, et le confirmer a posteriori avec les articles de presse liés aux déplacements en question. Ils indiquent aussi qu'il est visiblement assez simple de retrouver des informations sur les membres du GSPR, ce qui peut être un problème au niveau de la sécurité.
Le principal problème ici n'est pas qu'il est éventuellement possible de suivre les déplacements d'Emmanuel Macron, mais surtout qu'un problème connu depuis plusieurs années ne soit pas pris en compte. Selon nos confrères, la majorité des profils étaient toujours publics au moment de la publication de l'article. L'Élysée, dans une réponse aux journalistes, minimise le problème.
Groupe de sécurité de la présidence de la République. ↩︎
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