Ouvrir le menu principal

WatchGeneration

Recherche

Actualités

Achèteriez-vous un Apple Vision à 2 200 € ?

Félix Cattafesta

jeudi 17 octobre à 12:00

Sondage

Le tarif XXL du Vision Pro a fait fuir plus d’un potentiel acheteur, et Apple a bien conscience de ce problème. Selon les dernières rumeurs, Cupertino serait en train de développer une nouvelle version du casque plus abordable qui coûterait dans les 2 000 $. Plusieurs sacrifices seraient à prévoir pour atteindre ce prix, par exemple du côté de l’écran EyeSight ou au niveau des performances.

2 000 $, ça ferait sans doute quelque chose comme 2 200 € dans l’Hexagone : un tarif bien plus abordable que les 4 000 € demandés pour le Vision Pro, mais tout de même important. Ce nouveau casque serait quasiment aussi cher qu’un iPad Pro 13" 1 To et tournerait dans les prix d’un MacBook Pro. C’est cher, mais c’est une gamme de prix plus proche de celle à laquelle sont déjà habitués les clients Apple. La Pomme viserait un volume de ventes deux fois plus important pour ce nouveau modèle.

Et vous, achèteriez-vous un Apple Vision à 2 200 € ?

Aktiia propose une solution pratique de mesure de tension artérielle

Greg Onizuka

mercredi 16 octobre à 21:30

Santé

Alors que les montres et autres anneaux connectés récupèrent de plus en plus de données différentes sur la santé de leurs utilisateurs, certains éléments semblent plus difficiles que d’autres à implémenter : on attend toujours un capteur de glycémie, mais aussi une version plus pratique que le sempiternel brassard gonflable pour mesurer la pression artérielle, et donc la tension.

L’app de l’outil de mesure de tension artérielle. Image Aktiia.

Si plusieurs entreprises de la tech pourraient avoir une solution à proposer dans leurs cartons, Aktiia, une startup suisse, a déjà une solution exploitable et validée, comme le signale TechCrunch.

Elle prend la forme d’une app utilisant le capteur photo du smartphone, sur lequel l’utilisateur devra placer son doigt pendant 90 secondes. Les données sont ensuite traitées par une IA (quoique vous fassiez, vous n’y échapperez pas) qui utilise les 11 milliards d’enregistrements à sa disposition pour calculer votre tension artérielle.

Si la solution paraît étonnamment simple, elle semble en tout cas assez fiable pour l’Union européenne, qui lui a accordé le marquage « CE » indiquant que ce produit satisfait aux exigences de sécurité et de performance nécessaires pour la validation d’un tel outil, après essais cliniques et confirmation des résultats.

Reste à voir maintenant qui investira le premier dans cette solution qui semble prometteuse, et relativement simple à implémenter pour un constructeur de smartphones.

Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances

Félix Cattafesta

mercredi 16 octobre à 20:30

Matériel

L’industrie l’a décidé : le prochain grand produit après l’iPhone se portera sur la tête. En plus des casques comme le Quest 3 ou le nouveau Quest 3S, Meta expérimente et cherche à doucement habituer le grand public. L’entreprise commercialise depuis trois ans des lunettes connectées créées en partenariat avec Ray-Ban. Sans écran ou projecteur, celles-ci embarquent un appareil photo, des haut-parleurs et un assistant vocal.

Ray-Ban Meta Wayfarer. Image WatchGeneration

Le modèle que nous testons aujourd’hui est sorti il y a maintenant un an, mais il continue d’être régulièrement mis à jour. Meta y a principalement ajouté des fonctions d’IA pouvant répondre à des questions générales ou en lien avec ce que l’on a sous les yeux. Ce nouveau gadget connecté se veut le premier pas vers d’ambitieuses vraies lunettes AR qui n’arriveront pas avant plusieurs années. En attendant le futur, les lunettes Ray-Ban Meta sont elles un simple brouillon pour technophiles ou un vrai gadget pertinent ? Réponse dans notre test.

Des lunettes bien finies

Les lunettes Ray-Ban Meta prennent la forme d’une monture assez standard, quoi qu’un peu plus épaisse étant donné qu’elles embarquent tout un tas de composants électroniques. Trois styles sont disponibles, à savoir les classiques Wayfarer,…

On a essayé le Meta Quest 3S, désormais disponible pour 330 €

Félix Cattafesta

mardi 15 octobre à 10:30

Réalité virtuelle

Vous êtes un curieux de la VR/MR mais n’avez pas les poches assez profondes pour acheter un Vision Pro à 3 999 € ? Meta a pensé à vous et lance aujourd’hui son Meta Quest 3S, un nouveau casque abordable vendu 330 € dans l’Hexagone. Il reprend en grande partie la fiche technique du Quest 3, que l’on a vu arriver il y a un an et qui est un des meilleurs casques autonomes du marché.

Le Meta Quest 3S. Image WatchGeneration

Le Quest 3S récupère la puce Snapdragon XR2 Gen 2 et les 8 Go de RAM de son grand frère, mais propose moins de stockage : 128 Go ou 256 Go seulement, là où le Quest 3 peut grimper jusqu’à 512 Go. Il repose sur les mêmes manettes et propose également des caméras couleur pour voir autour de soi. Le casque apporte d’ailleurs un nouveau bouton physique pour rapidement passer d’un environnement immersif à la réalité mixte. On notera que l’autonomie est en hausse, Meta annonçant 2 heures et demie contre un peu moins sur le Quest 3.

Mais alors, qu’est-ce qui justifie ce tarif revu à la baisse ? La firme de Palo Alto a ici utilisé des lentilles Fresnel de moins bonne qualité que les lentilles pancake vues sur ses modèles plus chers. Le champ de vision est un peu plus réduit, et la résolution de l’écran inférieure (773 pixels par pouce contre 1 218 pixels par pouce sur le Quest 3). Le capteur de profondeur a été troqué contre un capteur infrarouge, qui apporte une meilleure reconnaissance du suivi des mains en basse lumière mais qui sera sans doute moins efficace dans certains contextes. Le port jack a également disparu, forçant à utiliser des écouteurs Bluetooth pour ceux n’étant pas satisfaits des haut-parleurs intégrés.

Meta Quest 3S. Image WatchGeneration

J’ai pu essayer ce casque en avant-première lors d’une présentation encadrée par Meta, et le produit m’a semblé de bonne facture. Le design et les finitions sont assez similaires à celles du Quest 3, ce qui est un bon point au vu du prix en baisse. Le nouveau bouton pour rapidement activer les caméras est pratique, Meta proposant auparavant un geste consistant à tapoter deux fois sur la tranche que l’on pouvait avoir tendance à oublier. La sangle est similaire et le Quest 3S ne m’a pas semblé plus lourd ou moins confortable.

Et la partie optique ? N’ayant pas eu sur les yeux de Meta Quest depuis 1 an, j’ai été plutôt satisfait même si on est évidemment loin de l’excellence d’un Vision Pro. Les jeux sont jolis et fluides, et la différence ne devrait pas déranger ceux qui découvrent le monde de la VR. On observe bien un certain flou sur les bords ou des pixels parfois un peu voyants, mais cela s’oublie vite dès lors que l’on se concentre sur le jeu ou la vidéo en cours. Les caméras couleurs sont correctes et suffisantes pour bien voir la pièce où l’on se trouve.

Image WatchGeneration

J’ai pu jouer quelques minutes au futur gros jeu Batman, mais aussi tester quelques titres MR ou regarder des bandes-annonces sur YouTube sans me faire trop de réflexions sur la qualité de l’écran, ce qui est plutôt bon signe : les économies faites par Meta ne devraient pas choquer la clientèle grand public visée. Nous reviendrons en détail sur ce qui change dans notre futur test du Quest 3S, qui arrivera prochainement.

Le casque est vendu 330 € avec 128 Go ou 439 € avec 256 Go, Meta glissant dans la boîte un code pour télécharger Batman: Arkham Shadow. De son côté, le Quest 3 est désormais vu comme le haut de gamme chez Meta et seulement disponible pour 550 € avec 512 Go. Notons que le casque est également disponible à un tarif avantageux avec certaines offres de box SFR.

Le Vision Pro n’attire pas les développeurs et son App Store ne se remplit pas

Nicolas Furno

mardi 15 octobre à 08:20

Apple Vision

Le Vision Pro n’a pas su attirer les développeurs depuis sa sortie initiale en début d’année, si bien que son App Store ne se remplit pas. C’est le constat du service spécialisé AppFigures qui comptabilise le nombre d’apps publiées sur chaque variante de la boutique d’apps conçue par Apple. Les chiffres fournis au Wall Street Journal prouvent que l’écrasante majorité du maigre catalogue actuel provient des deux premiers mois du lancement du casque. Depuis, le nombre de sorties a presque été réduit à zéro, en particulier pour les apps natives.

Graphique WatchGeneration.

L’App Store de visionOS compte « plus de 2 500 apps » d’après le dernier chiffre fourni par Apple en août dernier. Le service AppFigures n’en a recensé que 1 770 environ, une différence qu’il justifie par le manque de popularité du reste du catalogue, si bien que ses outils ne peuvent pas les détecter. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas tant les chiffres exacts qui sont importants, c’est la tendance qui inquiète.

Ces quelques milliers d’apps sont pratiquement toutes sorties entre janvier et février 2024, les deux premiers mois de la commercialisation du Vision Pro. Dès le mois de mars, la chute a été rude, avec moins de cent nouvelles apps et le nombre s’est effondré pendant l’été. En août, AppFigures n’a comptabilisé que 17 nouvelles apps et seulement 10 en septembre. Autant dire que c’est comme si l’App Store de visionOS était un lieu mort et c’est un contraste frappant avec les premiers mois des autres boutiques d’Apple. L’iPhone avait un catalogue de 50 000 apps un an après le lancement de son App Store. Même l’Apple Watch disposait de 10 000 apps après cinq mois de commercialisation.

Pour ne rien arranger, la part d’apps natives, c’est-à-dire développées spécifiquement pour visionOS, s’est encore plus réduite et les nouvelles sorties sont désormais presque uniquement des apps iPad, qui peuvent tourner sur visionOS si le développeur l’accepte. En septembre, seules deux nouvelles apps natives ont ainsi été comptabilisées, autant dire rien. Ces chiffres fournis par AppFigures vont résolument tous dans le même sens : les développeurs ne se sont pas précipités sur cette nouvelle plateforme et Apple n’a pas réussi à reproduire ce qu’elle avait pu faire avec son téléphone, sa tablette, sa montre ou même son boîtier TV.