Garmin n'a pas l'intention de s'aventurer sur le marché des bagues connectées avec leurs fonctions santé. Ce domaine a pourtant encore peu d'acteurs, il connaît une certaine croissance, mais le spécialiste des montres sportives a expliqué pourquoi il n'entend pas concourir. Pour Garmin, ces accessoires ne peuvent prétendre à la même précision et fiabilité dans les données qu'ils collectent, par opposition aux montres.
Joe Schrick, VP Fitness chez Garmin, a récemment expliqué que « L'exactitude des informations collectées au poignet est supérieure à celle d'une bague, car nous pouvons caser plus de capteurs, de puissance et de batterie dans une montre ». Là où la bague l'emporte sur le confort et la simplicité, leur capacité à rendre compte fidèlement de l'activité et de l'état physique de l'utilisateur est plus discutable et implique des compromis, argue le responsable.
L'avenir dira si cette opinion est pertinente. Il n'y a pas encore de grande bataille commerciale entre fabricants de bagues connectées. Samsung a dévoilé ses intentions cet été pour sa Galaxy Ring à 449 €. Mais il est le seul acteur de poids à se lancer.
Le pionnier est Oura qui prépare la quatrième génération de son anneau connecté. 2,5 millions d'exemplaires ont été vendus par société finlandaise qui s'est lancée il y a 11 ans. Son chiffre d'affaires devrait approcher les 500 millions de dollars cette année, ce serait alors le double de 2023.
Son Oura Ring est vendu entre 329 et 599 €, accompagné d'un abonnement à 5,99 € pour obtenir des comptes-rendus et conseils à partir des données récupérées. Un modèle économique que Samsung va reprendre, Oura affirmant qu'il est parvenu à fidéliser de nombreux clients par ce biais.
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