Le cabinet Deloitte a conduit en mars dernier une enquête sur les usages mobiles et connectés d'un panel de 2 000 américains, âgés de 14 à 75 ans, avec quelques enseignements sur la place prise par les montres et traqueurs.
Parmi les propriétaires de montres connectées et traqueurs d'activité, 14% disent s'être équipés à l'occasion de la crise de la Covid-19 et 26 % sont abonnés à un service qui apporte des conseils sur leur activité physique et leur santé.
La crise sanitaire a eu des effets variables sur la pratique sportive de ces propriétaires de traqueurs. 18 % ont été encouragés à se bouger davantage, 21 % ont réduit leur pratique sportive (c'est monté à 31 % chez les "Gen Z", alias les 14 à 24 ans) et 46 % n'ont rien changé à leurs habitudes.
Cet attrait pour être guidé et pris en main au travers d'apps ou de services en ligne n'a pas échappé à Apple. Elle a lancé, fin 2020, son propre service de fitness, toutefois réservé aux principaux pays anglophones.
Ces petits ordinateurs de poignets offrent toute une palette de fonctions orientées santé et sport mais c'est la plus basique d'entre elles qui a la faveur des sondés. 59 % utilisent avant tout le compteur de pas, suivis à 42 % par les calculs de performances sportives. La santé cardiaque, la qualité du sommeil et le décompte des calories dépensées représentent chacune une trentaine de pourcent.
La marche à pied comme activité santé la plus populaire ? Voilà qui explique peut-être pourquoi Apple a aussi lancé en janvier un sous-service à Fitness+ baptisé Place à la marche.
Une série de contenus que l'on peut assimiler à des podcasts, dans lesquels une personnalité est aux commandes pour raconter par exemple un événement marquant de sa vie… et elle le fait en marchant pendant 20 à 40 minutes. L'utilisateur qui lance ce contenu enregistre en même temps une activité de marche libre avec son Apple Watch.
Enfin, pour les foyers où aucun traqueur d'activité de quelque marque que ce soit n'est encore entré, le prix est le principal obstacle cité, par 39 % des sondés concernés. Mais 27 % se montrent intéressés par s'équiper, c'est 3 points de plus qu'avant la période de la Covid-19.