Fitbit a annoncé qu'il fait désormais partie de Google, un peu plus d'un an après que le moteur de recherche a dévoilé son intention d'acquérir ce pionnier des bracelets de santé connectés pour 2,1 milliards de dollars.
Dans un billet, James Park, cofondateur de Fitbit en 2008 avec Eric Friedman, promet des évolutions importantes de son service et de ses produits grâce aux ressources de Google. À ce jour, 120 millions d’appareils Fitbit ont été vendus dans 100 pays [màj le 15/01] : Google a communiqué à son tour et parle de 29 millions d'utilisateurs actifs. Park assure toutefois que son nouveau propriétaire ne fera pas une grande salade avec les données personnelles des uns et des algorithmes publicitaires :
Google continuera à protéger la vie privée des utilisateurs Fitbit et a pris une série d’engagements avec les régulateurs mondiaux, confirmant que les données sur la santé et le bien-être des utilisateurs Fitbit ne seraient pas utilisées pour les publicités Google et qu’elles resteraient séparées des autres données des publicités Google.
Les utilisateurs sur iOS ne seront pas non plus mis sur la touche, précise le responsable, les bracelets Fitbit n'oublieront pas les iPhone.
Cette annonce surprend néanmoins car il semble que tous les régulateurs n'aient pas encore donné leur feu vert à cette opération. La Commission européenne l'a fait à la fin de l'année dernière, en l'assortissant de plusieurs exigences. Mais une décision est toujours en attente en Australie et aux États-Unis où les autorités étudient toujours le dossier.
Lors de l'enquête européenne, Google avait toutefois promis de s'astreindre aux demandes de la Commission au niveau mondial, pas seulement sur le Vieux continent. Google n'a pas communiqué sur les raisons qui l'ont poussé à avancer sur ce dossier sans avoir encore obtenu les ultimes accords.