Avec l’Apple Watch, les AirPods et les produits Beats, la Pomme a de solides atouts pour rester en tête du classement des vendeurs de wearables. IDC, décidément en grande forme aujourd’hui, a établi le top 5 des constructeurs dans ce secteur qui se porte bien : 49,6 millions de ces produits ont été livrés au premier trimestre, un volume en hausse de 55,2% par rapport aux trois premiers mois de l’an dernier. 63,2% des appareils ont été des montres et des bracelets connectés, 34,6% des écouteurs.
Apple est aux premières loges, avec 12,8 millions de produits livrés, soit 49,5% de plus qu’au premier trimestre 2018 et une part de marché de 25,8%. Néanmoins, le constructeur perd un point de part de marché, grignoté par Xiaomi, Huawei et Samsung qui ont bénéficié de taux de croissance plus importants qu’Apple : respectivement 68,2%, 282,2% (!) et 151,6%.
Certes, les volumes livrés par la concurrence sont bien moins importants : 6,6 millions pour Xiaomi, 5 millions pour Huawei et 4,3 millions pour Samsung. Par ailleurs, si Xiaomi et Huawei ont enregistré de telles progressions, c’est pour des raisons bien spécifiques : les prix pratiqués par le premier sont modestes ; les montres et écouteurs sans fil sont généralement fournis avec les smartphones chez le second.
On serait curieux de connaitre les résultats en termes de valeur. À 455 $, le prix moyen de l’Apple Watch a ainsi augmenté de 29 $ d’une année sur l’autre. Les AirPods 2e génération sont également plus cher (229 €), même si Apple a conservé au catalogue un modèle à 179 €. Au premier trimestre, les ventes des « autres produits » du constructeur (parmi lesquels sa montre et ses écouteurs) ont dépassé les 5,1 milliards de dollars, en progression de 30%.
Sur le seul segment des montres et bracelets, Apple (9,3% du marché) doit céder sa place à Xiaomi (10,7%). Les livraisons d’Apple Watch ont augmenté de 14,8%, mais celles des bracelets pas chers de Xiaomi ont grimpé de 43,6%. Huawei est troisième avec 3,9 millions d’unités livrées, un chiffre qui a explosé (213% !). Reste à savoir maintenant si les petits soucis récents du géant chinois ne vont pas tirer les livraisons à la baisse dans les prochains mois.
