Qu’un fabricant d’aspirateurs produise des ventilateurs et des sèche-cheveux, passe encore, le soufflement n’est jamais que l’inverse de l’aspiration. Mais un casque audio ? C’est une idée de Jake Dyson, le fils du célèbre Sir James, qui s’est fait un prénom en concevant des lampadaires pratiquement inusables. Puisqu’il porte le nom qu’il porte, il s’était senti obligé de le doter d’un purificateur d’air en forme de masque, que l’on aurait cru tout droit sorti d’une dystopie. Malgré la pandémie de coronavirus et les poussières des mégafeux, le Dyson Zone avait fait un four.
Ce n’est vraiment pas dans les habitudes du fabricant britannique, qui n’est pas du genre à laisser tomber six ans de recherche et 500 prototypes. Le nouveau casque OnTrac reprend l’arceau, le système de réduction de bruit et l’ingénierie sonore de son prédécesseur, mais abandonne son masque purificateur. Bref, c’est un casque conventionnel, pour autant qu’un produit signé Dyson puisse l’être. Un fabricant d’aspirateurs peut-il se distinguer sur ce marché hautement concurrentiel ? La réponse dans notre test du Dyson OnTrac.
Dyson ne fait jamais les choses tout à fait comme tout le monde, alors elle propose plus de 2 000 déclinaisons de son casque OnTrac. Enfin presque : les composants esthétiques sont modulaires et peuvent être mélangés à l’envi. L’arceau est ainsi proposé dans trois couleurs (noir, bleu et rouge), les coussinets dans sept couleurs (gris acier, bleu intense, bleu de Prusse, rose poudré, jaune pop, kaki et rouge céramique) et les capots des oreillettes dans sept autres teintes (aluminium, cuivre, noir nickel, titane brut, bleu céramique, kaki céramique et rouge céramique).
Même si les coussinets et les caches sont vendus par paire, rien n’empêche de les dépareiller pour produire des combinaisons horribles originales. Dyson propose quatre configurations relativement sages — nous avons reçu la version bleu de Prusse et cuivre avec une paire de coussinets gris supplémentaire. Les arceaux discrètement signés de la marque Dyson reçoivent une finition poudrée, comme les capots en céramique. Les capots en aluminium reçoivent une finition anodisée brillante avec une spirale moulée à l’échelle microscopique, à l’exception du titane, finement fraisé pour produire un revêtement brossé.