Après vingt-deux ans et quarante-huit produits, Sonos s’est établie comme une référence de l’audiovisuel domestique en formant un écosystème puissant autour du fameux système SonosNet de connectivité maillée. Depuis 2002, les temps et les pratiques ont changé, si bien que l’entreprise californienne n’a pas eu le choix que de concevoir des enceintes mobiles utilisant une simple connexion Bluetooth, les Move et Roam.
Sonos a mis un doigt dans l’engrenage, ses clients ont réclamé le reste du bras. Son quarante-neuvième produit, un casque sans fil à réduction de bruit, est aussi « le plus attendu ». Sonos entre tardivement dans un marché immensément concurrentiel avec un casque étonnamment conventionnel — à ceci près qu’il peut communiquer avec les barres de son de la marque. Cela suffit-il à faire la différence ? La réponse dans notre test du casque Sonos Ace.
Que les temps ont changé depuis la présentation du ZonePlayer ZP100 avec ses enceintes SP100 ! Les enceintes passives ont laissé place aux enceintes actives intégrant leur propre amplificateur connecté, avant que le centre de gravité de Sonos ne se déplace de la bibliothèque vers le téléviseur, entouré d’une barre de son et d’une paire d’enceintes « immersives ». Puisque le téléphone est la nouvelle chaine Hi-Fi, l’entreprise californienne propose maintenant des enceintes plus portables comme la Move et la Roam.
Le casque Ace incarne la dernière évolution de la nouvelle stratégie de Sonos, qui se réinvente en spécialiste du « son en mobilité ». « Des dizaines de milliers de clients nous ont demandé de fabriquer des casques », dit Patrick Spence, le CEO de l’entreprise californienne. Sonos est attendue au tournant : elle vient concurrencer des marques aussi prestigieuses que Bose, Sony et Apple sur un marché pesant cinq-milliards de dollars.