Comme beaucoup d’entreprises du monde de la santé connectée, Withings a traversé l’année 2020 (presque) sans encombre. Bénéficiaire d’un prêt garanti par l’État, l’entreprise française n’a pas recouru au chômage partiel, et connu un beau rebond dès les premiers jours du printemps. Surtout, elle a bouclé une levée de fonds de 53 millions d’euros menée par le fonds néerlandais Gilde Healthcare ainsi que les sociétés françaises d’investissement Idinvest Partners et Bpifrance… qui avait autrefois poussé Withings dans les bras de Nokia.
Withings nourrit de grandes ambitions : embaucher 100 personnes, concevoir « une nouvelle génération de dispositifs connectés qui suivront des biomarqueurs inédits », et surtout développer son activité B2B aux États-Unis. Voilà qui pourrait changer le visage d’une entreprise française essentiellement connue pour ses jolies montres connectées. Va-t-elle délaisser le grand public au profit des professionnels de santé ? Entretien avec Antoine Robiliard, vice-président de Withings Health Solutions.
Cette interview menée par téléphone a été éditée pour des raisons de concision et de clarté.
WatchGeneration : Withings développe son activité B2B depuis …