Les Américains qui possèdent une Apple Watch peuvent participer à trois nouvelles études visant à faire avancer la recherche dans le domaine de la santé.
L'Apple Women’s Health Study cherche à améliorer la compréhension des cycles menstruels et de leurs relations avec différents processus biologiques. L'Apple Heart and Movement Study est pour sa part une étude assez large s'intéressant à l'état du cœur. Quant à l'Apple Hearing Study, elle concerne l'audition, notamment le stress lié aux environnements bruyants.
Les trois études, menées en collaboration avec différents établissements de santé, exploitent l'application Apple Research et l'Apple Watch pour collecter et remonter des données.
Cette annonce d'Apple intervient le même jour que la publication du bilan complet de l'Apple Heart Study, à laquelle plus de 400 000 Américains ont participé, par l’école de médecine de l’université Stanford.
Les conclusions de cette étude portant sur les risques de fibrillation atriale étaient déjà connues : les résultats sont prometteurs et cette étude à grande échelle servira de « fondation » pour d'autres recherches d'envergure, mais les cardiologues ne sont pas convaincus que l'Apple Watch, ou un autre wearable, soient le bon outil pour détecter et surveiller la fibrillation atriale.
En cause, notamment, l'aspect très grand public de l'Apple Watch qui pourrait faire affluer dans les hôpitaux un grand nombre de patients moins à risques que d'autres (plus de la moitié des participants avait moins de 40 ans), au détriment des cas les plus sévères.