Plume Labs, la petite entreprise française spécialisée dans la visualisation de la pollution, améliore le firmware et l’application du Plume Flow, son capteur de pollution de l’air. Alors que les données collectées sont remontées vers les serveurs de Plume, l’application manquait d’une vision d’ensemble. Cette lacune est comblée : Plume Flow présente désormais des « cartes hyper-locales », présentant la qualité de l’air heure par heure et rue par rue, dans certaines villes.
Certes, Plume Labs propose depuis longtemps des prévisions de qualité de l’air à l’échelle d’une ville avec son application Plume Air Report. Mais entre l’approche générale d’Air Report et l’approche nombriliste des premières versions de Flow, il y avait clairement de la place pour une approche mêlant les données des capteurs publics et les données des capteurs personnels. La preuve : c’est désormais chose faite.
Plume Labs présente désormais la qualité de l’air, heure par heure et rue par rue, des métropoles londonienne et parisienne. Les utilisateurs du Flow pourront ainsi mieux prévoir leurs déplacements, non seulement selon les données de leur propre capteur, mais aussi celles collectées à l’échelle des agglomérations. La startup française ajoutera de nouvelles villes « à mesure que celles-ci atteigne[ront] la bonne densité de data points. »
En outre, une révision récente du firmware a considérablement amélioré la précision du capteur à long terme, en corrigeant plus efficacement l’inévitable phénomène de « dérive ». Ces deux corrections lèvent certaines des objections que nous soulevions dans notre test du Plume Flow. Reste maintenant à mieux exploiter les données pour adopter une position plus proactive. Le Flow deviendrait alors un compagnon essentiel des personnes souffrant de troubles respiratoires.