Aux États-Unis, le groupe John Hancock Financial a décidé de faire évoluer ses contrats d'assurance décès vers un modèle où le client est incité à se dépenser davantage et à surveiller sa forme physique, avec comme corollaire de peut-être vivre plus longtemps et… de cotiser sur une plus longue période.
Moyennant la preuve qu'ils se remuent — au moyen d'une application qui se connecte aux données de l'app Santé — l'assureur va proposer à ces souscripteurs des réductions de tarifs sur leur cotisation annuelle, des bons d'achats pour des magasins, des remises dans des hôtels…
Pour obtenir ces statistiques, un client peut acquérir une Apple Watch Series 3 pour seulement 25 $. Si les objectifs mensuels de dépense physique sont tenus sur une durée de deux ans, la montre ne coûtera pas davantage. En revanche, si les chiffres ne sont pas bons, il faudra s'acquitter d'une pénalité de 15 $ par mois.
Ce programme baptisé Vitality existe depuis trois ans et il se voit désormais généralisé à tous les contrats. Plutôt qu'un principe d'assurance où le client voit sa famille couverte financièrement après son décès, il s'agit de l'aider à repousser l'échéance pour un bénéfice commun.
Brooks Tingle, président et directeur exécutif de John Hancock Insurance le résume simplement : « Plus longtemps les gens vivent, plus on gagne de l'argent. Si, collectivement, nous pouvons aider nos clients à vivre un peu plus longtemps, c'est plutôt un avantage pour nous en tant qu'entreprise ».
Source : The New York Times & John Hancock