La réalité virtuelle, c’est une des grandes affaires de Google. Après tout, le moteur de recherche a largement contribué au renouvellement de l’intérêt autour de cette technologie avec le Cardboard, ce casque en carton très abordable. En annonçant la plateforme Daydream à Google I/O au printemps, l’entreprise met les bouchées doubles.
Daydream, c’est d’abord un ensemble de spécifications matérielles que les constructeurs partenaires doivent respecter pour s’en prévaloir. Les Pixel et Pixel XL seront parmi les premiers smartphones compatibles avec cette plateforme, pour laquelle Google n’a pas oublié de joindre un casque VR baptisé le View.
Le revêtement très particulier du casque, en tissu, lui donne un air qui le différencie franchement du reste de la concurrence. Même si ce dispositif de réalité virtuelle sera commercialisé 79 $, il s’agit aussi d’un design de référence dont peuvent s’inspirer les fabricants. Ce casque fonctionne de la même manière qu’un Cardboard ou qu’un Gear VR, il faut glisser le smartphone dans le berceau prévu à cet effet ; c’est l’appareil qui fait tout le travail de calcul des rendus VR.
Le casque a cependant une nouveauté originale : une télécommande équipée de boutons et de capteurs de mouvements. Celle-ci facilite l’immersion dans la réalité virtuelle, puisqu’il n’est plus nécessaire de manipuler le smartphone pendant l’exploration. Quand on ne navigue pas dans la réalité virtuelle, on peut ranger la télécommande à l’intérieur du casque.
Google a travaillé avec plusieurs éditeurs et producteurs de contenus : une édition VR de Fantastic Beasts, la prochaine adaptation ciné d’un roman de J.K. Rowling, auteur de Harry Potter ; des jeux seront aussi proposés. Une cinquantaine de partenaires fourniront des expériences VR. Google va également proposer des versions VR de ses propres services YouTube, Movies, Photos et Street View.