Derrière le carton Pokémon GO, c'est morne plaine pour Niantic dont aucun des projets n'est parvenu à arriver à la cheville de cet incroyable succès qui ne se dément pas depuis 2016. Alors certes, le jeu avec les créatures de poche ultra-populaires sur les consoles Nintendo continue de mettre du beurre dans les épinards. Pokémon GO génère des revenus de plus d'un milliard de dollars par an qui certes, ne vont pas tous dans les poches de Niantic.
Mais le studio a essuyé pas mal de déconvenues et d'après Bloomberg, il va se séparer de 8 % de ses effectifs (soit de 85 à 90 personnes). Quatre projets ont été annulés : Heavy Metal, un jeu basé sur les Transformers qui avait été annoncé l'an dernier ; Hamlet, une collaboration avec la compagnie de théâtre Punchdrunk ; ainsi que Blue Sky et Snowball dont on ne sait rien.
À ces annulations se sont ajoutés les flops de Harry Potter: Wizards Unite (arrêté en janvier) et des Colons de Catane. Pikmin Bloom, un jeu basé sur une autre licence forte de Nintendo sorti en novembre dernier, n'a pas non plus l'air au mieux de sa forme.
L'entreprise est confrontée à « une période de turbulences économiques », écrit John Hanke le patron de Niantic, qui a déjà coupé dans ses dépenses. Mais cela ne suffit pas, ce qui a provoqué cette vague de licenciements. Malgré tout, le studio ne manque pas de projets : il y a Peridot qui rappelle Pokémon GO (on ne s'en sort pas), et le tout récent NBA All-World. Deux titres qui ne sont pas encore disponibles.