Niantic veut être celui qui vend les pelles et les pioches durant la ruée vers l'or, mais adaptée à l'ère du métavers. Le créateur de Pokémon GO a livré aux développeurs un nouveau SDK, Lightship, qui reprend le travail entamé dès 2018 avec la Real World Platform. Il s'agit ni plus ni moins que de faire profiter ceux qui le souhaitent des technologies à l'œuvre dans Pokémon GO donc, mais aussi le tout récent Pikmin Bloom (et les prochainement défunts Harry Potter: Wizards Unite et Les Colons de Catane, on ne gagne pas à tous les coups).
Tous ces outils sont rangés dans trois catégories : le mapping en temps réel, la compréhension de l'environnement direct du joueur, et le partage (les fonctions multijoueur). Toutes choses dans lesquelles Niantic est passé maître et que le studio propose gratuitement pour la plupart d'entre elles, à l'exception des fonctions multijoueur au-delà de 50 000 participants.
Niantic raccroche les wagons avec le métavers, qui après tout va se baser sur les réalités virtuelle et augmentée. L'entreprise se réjouit, non sans raison d'ailleurs, de voir que Pokémon GO ait donné un avant goût de ce nouveau concept aux contours toujours très flous. Depuis l'an dernier, Niantic travaille d'ailleurs avec Qualcomm sur les lunettes AR de prochaine génération, ce qui devrait accélérer le développement des métavers.
Métavers : le projet fou de Mark Zuckerberg décrypté
Histoire de mettre le pied à l'étrier de ce secteur qui part dans tous les sens (Apple aussi est intéressée), Niantic a aussi mis en place un fonds doté de 20 millions de dollars pour financer les projets AR utilisant Lightship.