Suite et fin de l’affaire Fitbit Ionic. Certains modèles de cette montre lancée en 2017 avaient tendance à surchauffer, ce qui a pu causer des brûlures chez certains clients. Le gouvernement américain vient d’infliger une amende de 12,25 millions au fabricant, lui reprochant d’avoir « sciemment omis de signaler immédiatement » le problème. La filiale de Google a signé un accord et accepté de payer l’amende, ce qui marque la fin de la procédure.
Des clients ont commencé à se plaindre de brûlures un an après la sortie de ce qui restera la première montre connectée de Fitbit. Les plaintes ont ensuite continué en 2019 et 2020. Le fabricant a bien lancé une mise à jour cette année-là dans le but de corriger le tir, sans succès. Au total, 115 personnes se sont plaintes de surchauffe aux États-Unis, et 78 de brûlures. Deux d’entre elles ont été brûlées au troisième degré, et quatre au second degré.
Fitbit a finalement rappelé ses montres au début 2022. L’entreprise décrivait alors des « incidents très rares » et a lancé une campagne permettant de se faire rembourser et de recevoir un bon d’achat. Elle proposait alors 299 $ et une réduction de 40 % pour l’achat d’un nouveau produit.
L’amende n’est pas la seule punition dont écope Fitbit. Le gouvernement américain lui a également demandé de maintenir des contrôles et des procédures internes conçus pour s’assurer de la conformité de ses produits. L’entreprise devra aussi soumettre des rapports annuels sur ce programme, en plus de lancer un audit interne sur l'efficacité de ces nouvelles mesures.
Source : Android Police