Les bracelets et les montres équipés de traqueurs d’activité promettent une vie meilleure, plus saine, plus sportive, avec à la clé des kilos en moins sur la balance. Mais est-ce réellement le cas ? Une étude publiée par l’American Medical Association donne une réponse qui ne va pas dans le sens des constructeurs.
471 participants choisis au hasard ont été séparés en deux groupes. Les membres du premier groupe ont documenté manuellement leur activité physique en fin de journée ; ceux du deuxième groupe ont reçu un traqueur d’activité qui gérait seul la mesure des efforts physiques de la journée. L’étude s’est étalée de 2010 à 2014, mais les participants ne s’engageaient que sur une période de deux ans.
Chacun a été mis à la diète, et poussé à mener un style de vie actif sur les conseils du centre de contrôle de l’activité physique et du poids de l’université de Pittsburgh. Les résultats sont étonnants : le groupe avec les traqueurs d’activité a perdu moins de poids que celui où il fallait tout noter à la main.
Les chercheurs expliquent que les traqueurs n’offrent aucun avantage par rapport à une approche plus classique de perte de poids. Il semble que les informations très précises retournées par ces petites merveilles de technologie autorisent leurs utilisateurs à être moins regardant sur la prise de calories (autrement dit, ils mangent un peu plus quand ils savent qu’ils ont atteint leur objectif) ; ceux qui emploient une méthode traditionnelle ont plutôt tendance à faire plus attention à ce qu’ils mangent.
Voilà un argument de moins pour les traqueurs d’activité ! Obtenir des mesures précises sur ses efforts physiques peut être intéressant dans le cadre d’un entraînement sportif, afin d’améliorer ses performances par exemple. Mais pour maigrir, rien ne vaut les bonnes vieilles méthodes…
Source : ReadWrite