L’Apple Watch Series 4 a beau ressembler aux précédentes générations, Jony Ive a la sensation que cette nouvelle montre connectée est « très significative », il le sent dans tout son être, a-t-il expliqué au Washington Post. La Series 4 va représenter un « point de bascule dans la compréhension et l’adoption du produit », assure-t-il.
L’enthousiasme du designer d’Apple s’appuie tout d’abord sur la connectivité de la montre qui permet d’être « personnellement » connecté à internet, mais pas accroché à son téléphone. La Series 4 lui a permis, vante-t-il, de réduire sa dépendance à l’iPhone.
Ce n’est pas tellement grâce au plus grand écran de l’appareil : il ne l’est pas suffisamment pour passer chaque minute de son temps à « naviguer dans ce que vous avez l’habitude de naviguer » (il donne l’exemple des réseaux sociaux). Mais cet écran plus grand permet de rester en contact, et c’est ce qui compte pour Ive.
Le designer en chef du constructeur vante la différence que fait l’Apple Watch dans la qualité de vie des utilisateurs… et même dans leur « faculté de rester en vie », rien de moins. Jony Ive a lu ces « milliers » de courriers dans lesquels les propriétaires de la montre témoignaient de la célérité et de l’intérêt de l’appareil en cas d’urgence.
Des fonctions qui ont été renforcées avec la Series 4 : son accéléromètre et son gyroscope permettent ainsi de détecter les chutes et même d’appeler les secours au bout de 60 secondes sans réponse de la part de l’utilisateur. Cette nouvelle génération est aussi plus précise au niveau du relevé de la fréquence cardiaque, elle pourra même produire des électrocardiogrammes.