L'Apple Watch est à nouveau créditée pour avoir sauvé une vie. Ou tout du moins, pour avoir donné à son porteur le petit coup de coude supplémentaire qui lui a fait prendre au sérieux une détérioration brutale de sa santé.
NBC New York raconte que William Monzidelis, 32 ans, était en train de travailler au club de bowling familial le 3 avril dernier, lorsqu'il a eu des étourdissements. Arrivé aux toilettes il a commencé à saigner. Dans la foulée, sa montre lui a affiché une notification lui enjoignant de consulter un médecin.
Sa mère explique qu'en sortant des toilettes son fils se sentait mal : « il avait l'air d'un fantôme ». Entre cet état anormal et la notification de l'Apple Watch, les deux ont décidé d'aller immédiatement à l'hôpital le plus proche.
Les saignements et les épisodes de brèves pertes de conscience se sont accrus sur le trajet. Arrivé aux urgences, il a été diagnostiqué d'un ulcère sévère qui avait entrainé une abondante perte de sang.
D'après NBC, ses docteurs estiment que sans cette notification, leur patient n'aurait peut-être pas pris au sérieux ce qui était en train de se passer. En n'y portant pas davantage attention, l'issue aurait été fatale.
Cette histoire fait écho à celle d'hier, où c'est une adolescente en bonne condition physique qui a souffert brutalement d'un problème rénal qu'elle ignorait. L'Apple Watch lui avait signalé un emballement cardiaque anormal au vu son activité.
Dans un cas comme dans l'autre ces personnes ont ressenti un phénomène physiologique anormal et soudain. Est-ce que l'Apple Watch a contribué à leur sauver la vie ? Au moins elle a eu le mérite de les confirmer dans leur impression que la situation était inhabituelle, dès lors qu'ils voyaient pour la première fois ce message sur leur montre.
Hasard ou non, depuis deux jours Apple a remis sur la page d'accueil de son site un encart pour promouvoir son application "Apple Heart Study" (réservée aux américains) qui étudie la fréquence cardiaque des utilisateurs et délivre des conseils en cas de problèmes potentiels. Cette étude est conduite avec l'université de Stanford et ouverte à un large public.