La Food and Drug Administration, alias FDA, est l'organisme en charge de certifier les médicaments et les produits à usage médicaux sur le sol américain. Toute entreprise qui voudrait se prévaloir de cette précieuse estampille doit néanmoins en passer un processus très rigoureux de test, qui peut durer plusieurs mois (voire quelques années).
Cela peut paraître pénible aux yeux des entreprises qui veulent investir l'important et très lucratif marché américain de la santé, mais évidemment on ne vend pas un médicament comme une canette de soda. Dès le départ du projet Apple Watch, le constructeur de Cupertino a pris langue avec la FDA (lire : iWatch : Apple dans « l'obligation morale » d'en faire plus pour la santé).
Mais pas question de faire certifier la montre connectée, en raison de la durée nécessaire pour obtenir le feu vert de l'agence, ce qui de plus aurait obligé Apple à dévoiler son jeu et son produit bien avant sa commercialisation. Les choses devraient cependant changer d'ici cet automne, puisque la FDA va mettre en place un programme pilote pour certifier les produits médicaux qui présentent « un risque faible ». Pas besoin de test avant la mise en vente de ce type d'appareils ; ceux qui présentent par contre un plus grand risque pourraient être commercialisés après un examen « simplifié ».
Dans les deux cas, c'est une opportunité intéressante pour Apple. Le cardiofréquencemètre de l'Apple Watch peut en effet détecter des anomalies courantes du rythme cardiaque avec une précision de 97%. Voilà qui pourrait faire de l'Apple Watch un produit à usage clinique. Et il y a ce capteur de glycémie que testerait Tim Cook ; il est présenté par la rumeur comme un accessoire complémentaire de l'Apple Watch (un bracelet intelligent ?). Un produit qu'il serait intéressant de faire certifier rapidement par la FDA, afin qu'Apple puisse le commercialiser comme appareil de suivi médical du taux de glucose.