Que ce soit pour les vidéos spatiales ou les vidéos immersives, dès qu’il s’agit de 3D (au sens relief), Apple s’appuie sur le standard MV-HEVC qui n’a de nouveau que son usage. Cette extension du format HEVC (ou H. 265) offre des atouts majeurs qui lui permettent de s’imposer très rapidement, au point de l’avoir fait adopter par Meta en quelques semaines.
Les astuces historiques de la vidéo 3D
Les formats vidéo 3D couramment utilisés ne sont que des astuces permettant d’afficher du contenu adapté à un rendu stéréoscopique. L’image de la vidéo est découpée en deux parties dans le sens horizontal ou vertical. La partie gauche contient le contenu à afficher pour l’œil gauche et la partie droite le contenu à afficher pour l’œil droit. Dans le sens vertical, la partie haute est utilisée pour l’œil gauche et la partie basse est utilisée pour l’œil droit.
Cette approche un peu paresseuse a l’avantage d’être simple à mettre en œuvre, mais c’est bien là son seul avantage.
En effet, ce format impose d’avoir un dispositif de lecture adapté : sinon, on voit une image en double. L’autre inconvénient est que le contenu n’est pas du tout optimisé : on duplique l’image, ce qui pousse à afficher une image bien plus grande qu’elle l’est en réalité. La compression se retrouve de fait bien moins efficace.