Après un passage interminable dans le bureau des douanes1, le Vision Pro a fini par trouver son chemin jusqu’à la rédaction. Avant d'entrer de plain-pied dans le test, voici notre déballage de ce produit pour le moment inédit en France.
Malgré sa taille relativement compacte, le Vision Pro arrive dans une très grosse boîte : on est pas loin de deux cartons de Mac Studio. Comme d’habitude depuis quelque temps, le plastique d’emballage a été remplacé par une petite languette à décoller sur les côtés (qui nous aura étonnamment donné un peu de mal). La boîte s’ouvre par le haut, laissant découvrir le casque sur une sorte de présentoir qui ne détonnerait pas sur les étals d’un magasin.
Une fois le casque sorti, il reste sous son socle l’équivalent d’une boîte de MacBook Pro dédiée aux multiples accessoires de l’engin. On y trouve un livret d’instruction ainsi qu’une chiffonnette sur laquelle est brodée l’inscription « Vision Pro » afin de la différencier de la chiffonnette vendue séparément. Elle est aussi plus fine et plus souple, ce qui sera idéal pour essuyer les optiques et l’écran frontal. Pas un autocollant au côté des habituels papiers légaux, les temps sont durs pour tout le monde.
En dessous de ce petit lot, un premier accessoire : un cache anti-lumière épais et aimanté venant se positionner entre l’appareil et le visage. Un second est déjà accolé au Vision Pro, ce qui en fait donc deux pour le prix d’un. L’un est épais quand l’autre est plus fin dans le but de s’accorder à différentes configurations. On aura tendance à préférer un cache plus gros avec des verres correcteurs, et à l’inverse un modèle plus fin en mettant ses lentilles.
Les choses sérieuses se trouvent dans l’autre moitié de la boîte, qui inclut un très joli mode d’emploi. À la manière du livret de l’Apple Watch Ultra, Cupertino n’a pas fait les choses à moitié avec son manuel rempli de photos couleur. Le tout est minimaliste, avec principalement des illustrations et quelques lignes de texte en bas. Sans surprise, tout est en anglais pour le moment.
Sous le livret, un adaptateur secteur 30 W à prise américaine ainsi qu’une grosse batterie enveloppée d’un papier blanc. Celle-ci a l’épaisseur d’environ deux iPhone 15, pèse 330 grammes (!) et fait penser à un croisement XL entre une batterie MagSafe et le dos d’un iPhone Edge. Le câble tressé inclus fait 120 cm, ce qui laisse de la marge pendant l’utilisation.
Pas d’USB-C pour relier la batterie au casque, mais un connecteur propriétaire rond plus souple pour s’adapter aux mouvements de l’utilisateur. Apple veut sans doute également éviter l’utilisation d’éventuelles batteries externes pouvant abîmer l’appareil en cas de puissance inadaptée.
Et le casque alors ? Il est recouvert d’une protection textile qui pourra éviter quelques traces et les petits chocs. Elle s’enlève aisément pour laisser apparaître un écran externe en verre (recouvert de plastique) assez facile à rayer : la couverture incluse ne sera donc pas de trop pour les voyageurs. Avec sa matière douce au toucher, le joli bandeau Solo Knit est attaché de base et l’on pourra le resserrer à l’aide d’une molette blanche. À l’intérieur, de petites languettes orange peuvent être tirées afin de déclipser la partie métallique, permettant de rapidement changer de bandeau pour essayer le Dual Knit.
Le casque est en magnésium et en aluminium, avec un écran frontal prenant rapidement les traces de doigts. Au sommet, un bouton dédié à l’appareil photo ainsi qu’une couronne digitale permettant de rapidement passer en mode immersion. Des grilles d’aération se trouvent en haut et en bas de l’appareil, côtoyant différentes caméras. Les hauts parleurs sont cachés dans les branches.
La batterie se branche ensuite simplement au casque : le petit connecteur s’aimante au port de charge et doit être tourné d’un quart de tour. La manœuvre est validée par une petite diode clignotante, tandis que la batterie s’allume elle aussi. Celle-ci est d’ailleurs très simple d’apparence avec son câble au gros Lightning inamovible sans un trombone et son port USB-C. Elle embarque tout de même un accéléromètre, permettant à la diode de charge de s’activer lorsqu’elle est manipulée.
Des détails sur l’indicateur lumineux de la batterie du Vision Pro
Le casque s’allume automatiquement lorsque la batterie est branchée, ce qui active l’écran EyeSight. Des ondes de couleur apparaissent le temps que le casque se mette en route, et le démarrage prend une bonne minute. Que vaut le Vision Pro une fois sur la tête ? C’est ce que nous verrons très prochainement dans la suite de ce test, à venir en plusieurs parties sur le Club iGen. Abonnez vous !
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Si nous ne remercions pas les douaniers, nous remercions François qui nous a admirablement assisté dans l'acquisition de ce Vision Pro. ↩︎