Sans attendre son événement Unpacked programmé demain, Samsung a déjà levé un coin du voile sur le moteur de la Galaxy Watch 4, nouvelle montre connectée fonctionnant avec le système d'exploitation issu de l'union entre Tizen et Wear OS.
Ce nouveau moteur, c'est l'Exynos W920 qui met une claque aux autres puces utilisées jusqu'à présent par les constructeurs de montres connectées (Apple étant à part). Ce système-sur-puce gravé en 5 nm embarque deux cœurs Cortex A55 et un GPU Mali G68. Samsung promet un gain de 20% pour les performances du processeur, et des performances dix fois meilleures pour le circuit graphique par rapport à l'Exynos 9110. Ce dernier remonte à 2018, il est gravé à 10 nm et possède deux cœurs Cortex A53.
SoC oblige, l'Exynos W920 comprend aussi une puce LTE 4G (catégorie 4), un GPS, une puce de gestion de l'énergie, de la mémoire vive LPDDR4 ainsi que le stockage eMMC. Le système prend en charge des écrans d'une définition pouvant aller jusqu'à 960 x 540 ; la gestion de l'écran toujours allumé est assuré par un processeur dédié, un Cortex A55, ce qui permet d'économiser du précieux jus. Grâce à la taille réduite du SoC, les batteries dans les montres pourront être plus grosses ou offrir un design plus élancé.
Cette puce représente un bond de géant par rapport à celles qui hantent les montres Wear OS se reposant majoritairement sur des plateformes Qualcomm : Snapdragon Wear 2100 (2016) ou 3100 (2018), sachant que ces deux systèmes fonctionnent avec des Cortex A7 gravés à 28 nm. Le fondeur américain a bien lancé un Wear 4100 l'an dernier, mais très peu de constructeurs s'en servent, et le silicium est déjà un peu daté avec une gravure 12 nm et des Cortex A53 (il y a en a quatre).
Qualcomm lance de nouvelles puces plus puissantes pour les montres Wear OS
La puce S6 de l'Apple Watch Series 6 intègre deux cœurs économes Thunder (1,8 GHz) provenant de l'A13, une puce lancée en 2019 et gravée à 7 nm. La rumeur annonce une gamme Series 7 équipée d'une puce S7 plus petite, mais aussi plus puissante.