Les constructeurs de montres Wear OS ont un souci : le fournisseur principal de puces, Qualcomm, a laissé végéter ce marché pendant trop longtemps. Le système-sur-puce Snapdragon 2100, lancé en février 2016, a fait son temps et il était grand temps de lancer un successeur. C’est chose faite, comme promis, avec le Snapdragon Wear 3100.
La nouvelle puce se veut plus rapide grâce à la présence de quatre cœurs (au lieu d’un seul sur le 2100), et surtout plus économe avec l’intégration d’un coprocesseur faible consommation. Le boulot de cette toute petite puce joliment baptisée QCC1110 est de gérer les tâches de base (affichage de l’heure et mesures fitness, entre autres).
De base, le Wear 3100 devrait être capable de tenir d’une journée et demie à deux journées et demi en fonctionnement « régulier » (soit de 4 à 12 heures de plus qu’avec la puce 2100). Un mode « Traditional Watch » prend ensuite le relais avec un fonctionnement basique (affichage de l’heure et de la date) pendant une semaine. Il sera même possible de pousser jusqu’à 30 jours en se contentant d’un affichage vraiment limité à pas grand chose.
Qualcomm propose donc plusieurs modes d’affichage, toujours dans l’optique d’économiser la batterie, mais aussi pour s’adapter aux besoins de l’utilisateur. On trouve ainsi un mode « Dedicated Sports Experiences » qui pourra fonctionner pendant 15 heures avec le GPS et le cardiofréquencemètre.
Cette frugalité se retrouve à tous les étages de la puce, Qualcomm promettant une consommation réduite de 49% pour l’usage du GPS, de 34% pour la lecture de MP3, de 13% pour les requêtes vocales en Bluetooth ou Wi-Fi. Globalement, la consommation de la Wear 3100 peut aller jusqu’à 67% de moins que sa prédécesseure.
Le nouveau SoC sait également prendre en charge deux écrans (ce qui n’est pas sans rappeler la TicWatch Pro), la 4G, des antennes NFC plus petites fournies par NXP.
La puce sera au cœur de plusieurs montres qui sortiront dans les prochaines semaines. Le groupe Fossil, Louis Vuitton et Montblanc sont parmi les premiers horlogers à grimper dans le train, avec pour ce dernier la Summit 2 dévoilé pendant la présentation de la puce (la montre sera disponible en octobre).