La nouvelle génération de montres connectées TAG Heuer arriverait le 17 mars, affirme AndroidCentral, avec une option qui ménagerait l'offre traditionnelle de la marque.
Comme sur le modèle électronique actuel, cette TAG Heuer permettra de changer son bracelet (ainsi que les cornes qui le maintiennent au boîtier). Mais l'horloger aurait prévu de pouvoir remplacer aussi tout le cadran, pour en clipser un autre, basé sur un mouvement mécanique.
De manière à alterner entre deux styles de montres selon le lieu et le contexte où on les utilise. Son nom, "Tag Connected Modular", va dans le sens de cette rumeur. Aujourd'hui, TAG Heuer a une offre différente qui consiste à vous vendre la version mécanique originale qui a inspiré la Connected lorsque la garantie de celle-ci a expiré.
Dans un cas comme dans l'autre, l'horloger continue d'embrasser les smartwatches sans pour autant mettre au placard les mouvements traditionnels.
Est-ce que ce boîtier mécanique sera tout de même doté d'un peu d'électronique et de capteurs — à l'image par exemple des montres Withings — pour continuer d'engranger des données santé pendant un cocktail mondain (ne serait-ce que le nombre de pas) ? Le site n'en dit rien.
Le mois dernier Jean-Claude Biver parlait d'un lancement en mai pour ce modèle (mais peut-être faut-il distinguer la date de l'annonce et sa commercialisation effective).
Il disait aussi qu'une version plus petite serait ajoutée pour la clientèle asiatique et féminine, qu'il y aurait d'autres matériaux et couleurs et qu'il fallait s'attendre à des améliorations techniques : GPS plus précis, connexion sans-fil plus robuste, amélioration dans l'autonomie, fonction de paiement et un écran plus lumineux (le signe peut-être de l'adoption d'une mouture OLED).
Sur 2016, Tag Heuer aura écoulé un peu moins de 60 000 unités de ce premier modèle Android Wear : trois fois plus qu'escompté au départ. Le cap fixé pour l'année à venir est à la mesure de ce succès inattendu : 150 000 montres.